A Venise, on rencontre des lions partout, cette tradition millénaire a survécu à la guerre sans merci que lui a livré Napoléon au début du 19ième siècle. Il reste donc peu d'originaux antérieurs à cette époque. Son passage n'aura pas été complètement négatif, il a aussi détruit les grilles du ghetto et insufflé l'idée de l'égalité des êtres humains en droit.
Pour la petite histoire, le lion ailé m'a donné bien du fil à retordre, même si on a l'adresse, il n'est pas aisé de le trouver et de le photographier.
Ce n'est pas la seule "tradition" qui perdure...
Au carnaval de Venise, on rencontre une foule de photographes, tous équipés de reflex Canikon (et de téléphones aussi). J'ai croisé en tout et pour tout, deux hybrides : un Olympus OMD et un Sony A7! Compte tenu des ventes grossissantes des hybrides, j'ai été un peu surpris, d'autant que les professionnels dans mon entourage s'y sont tous mis, au moins à l'occasion d'un renouvellement de matériel.
Ce qui m'a amusé, c'est la différence de poids et d'encombrement : beaucoup étaient équipés de deux boitiers, un trépied, et un énorme sac à dos pour les objectifs, le flash et autres accessoires sans doute. Pour ma part, une petite besace en toile imperméabilisée m'a suffi. Discrétion assurée, même si pour l'occasion les personnes déguisées sont essentiellement là pour être photographiées. En fait, j'étais ravi de m'attaquer à la rue dans cette ambiance, même si le déguisement n'était pas mon sujet de prédilection.
Ce n'est pas toujours facile d'être en décalage par rapport aux évènements du moment, c'est quand même une expérience intéressante. Chercher quelques authentiques vénitiens (ils sont à peine 55 000) parmi la foule des badauds n'a pas été une mince affaire... Mais c'est peut être ce qui me semble le plus intéressant, l'acte de photographier ne présente pas beaucoup de problèmes, en revanche, les humains peuplant cette planète sont bien plus mystérieux et les rencontres passionnantes.
Compte tenu de la forte baisse du courriel ces temps derniers, je n'ai pas eu matière à rédiger un article sur une question récurrente. Il y a bien quelques articles inachevés, mais qui concernent des pratiques que j'ai abandonnées depuis un moment. Il devient nécessaire que je me motive pour reprendre ces sujets. Ce sera pour une prochaine fois...